LE DOCTEUR MARIA MONTESSORI :
UNE PéDAGOGIE LIBéRATRICE
Nous avons fait notre les principes éducatifs et pédagogiques que le Dr Maria Montessori a conçus et fait émerger. Au cœur de cette démarche : l’idée d’un développement global de l’enfant qu’il soit moteur, cognitif, affectif, langagier, social…
Nous pensons que cette approche globale constitue un élément essentiel pour permettre à l’enfant de vivre en plein épanouissement à l’école, de faire de l’apprentissage de l’autonomie et de la responsabilité, les fondements d’une vie réussie.
Au cours des premières années de sa vie et à partir l’environnement éducatif qui lui est proposé (famille, école, société), l’enfant va forger les outils indispensables à la construction de fondements de sa personnalité et au développement de ses potentialités.
Dans cette perspective, nous nous devons d’offrir à l’enfant un cadre d’accueil et d’évolution en phase avec ses besoins fondamentaux, à même de révéler et de faire s’épanouir son intelligence et sa créativité, en respectant son rythme et ses particularités individuelles, tout en l’introduisant progressivement à la vie sociale et citoyenne.
C’est ce type d’environnement que propose la Petite École Trilingue, fondé sur la connaissance et la prise en compte des besoins fondamentaux de l’enfant : le besoin d’aimer et d’être aimé, le besoin d’autonomie, le besoin d’être respecté, le besoin de sécurité, le besoin d’être actif, le besoin de comprendre le monde qui l’entoure.
Notre démarche va ainsi privilégier une approche essentiellement basée sur les éléments suivants :
- L’attention particulière portée à chaque enfant.
- L’attitude de l’éducateur.
- L’ambiance préparée.
- Le matériel didactique.
- Le mélange des âges dans chaque groupe.
- Une éducation globale de la personne.
- Une culture de la non-violence.
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Cette volonté de Maria Montessori de placer l’enfant au centre d’un système éducatif, ouvert, personnalisé, adapté à chacun de nos enfant, capable de faire émerger des personnalités et des talents est le cœur d’une démarche riche de promesse de bonheur et de réussite pour l’avenir de nos enfants.
La pédagogie Montessori, c’est aussi
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SES ETUDES
Elle voulait être ingénieur, puis très vite attirée par la biologie, Maria Montessori réalise que la médecine est sa véritable vocation.
1896 – Maria Montessori est la première femme médecin-chirurgien d’Italie. Encore dix ans de travail assidu avant que ne se dessine sa voie vers la pédagogie.
1899 à 1901 – Congrès pédagogique à Turin. Maria Montessori y participe. Série de conférences à Rome. Résultats : création d’une école d’Etat d’orthophrénie, dont elle est la directrice.
Elle fait preuve d’une puissance de travail extraordinaire. Les enfants de cette école, classés parmi les « fous », se développent de façon inattendue ; certains réussissent des chercher ce qui pouvait entraver le développement des enfants sains et heureux des écoles ordinaires.
1901 – Envisage de travailler sur les enfants normaux. Redevient étudiante, suit des cours de philosophie et de psychologie.
1904 – Professeur à l’université de Rome, elle occupe la chaire d’anthropologie.
1906 – Trente-six ans, peu connue.
1908 – Sa renommée est mondiale : elle a découvert le monde intérieur de l’enfant. Sa méthode est la conséquence de cette découverte. Elle démissionne de son poste à l’université et renonce à sa clientèle privée. Elle forme des éducateurs, elle écrit.
1914 – Voyage en Amérique. Hôte d’Edison. Une association Montessori
se forme, présidée par Alexandre Graham Bell, avec comme secrétaire Margaret Wilson, fille du président.
1919 – Première visite officielle à Londres. Elle est le meilleur avocat de l’enfant. Maria Montessori entrevoit qu’avec le temps, l’influence de sa découverte (clé libérant chez l’homme d’incommensurables énergies constructives) s’étendra au-delà du seul domaine de l’éducation, jusqu’à la société humaine.
Pour éviter de fausses interprétations de sa pensée, elle se met à écrire beaucoup.
1930– A l’avènement du fascisme, elle s’aperçoit qu’une éducation fondée sur le développement d’une libre personnalité ne peut se faire dans une atmosphère totalitaire.
1939 – A Madras, formation d’éducateurs. Malgré l’éclatement de la guerre mondiale (elle est sujet italien), on la prie de continuer son travail. Elle rencontre Ghandi, Nehru, Tag- ore.
1945 – De retour en Europe, elle dirige un stage à Londres en 1947, rétablit les centres Montessori en Italie, à la demande du gouvernement.
1949 – Congrès international Montessori à San Remo. Depuis 1925, c’est le 8ème (Helsinki, Nice, Amsterdam, Rome, Oxford, Copenhague, Edimbourg, Londres en 1951, Paris ensuite un an après sa mort, sous le patron- age du gouvernement français).
Le 18ème congrès Montessori international a eu lieu à Munich en juillet 1977, sous le haut patronage du président de la République Fédérale Allemande, Walter Scheel. Il y a des associations Montessori partout, celle de Suisse est présidée par le professeur Jean Piaget.
1952 – Maria Montessori meurt le 6 mai 1952, en Hollande. Sa profonde perspicacité, sa large expérience, sa vision scientifique des phénomènes, jointes à une tendresse et une sympathie maternelle, sa lucidité de pensée, son grand dévouement, tout fait d’elle la ré- formatrice parfaite.